Prédications TPSG

Comprendre les miracles (Marc 16)

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Publié le

15 mai 2024

L’Église d’aujourd’hui a-t-elle reçu l’autorité de faire des miracles? Comment discerner les miracles qui viennent de Dieu, et ceux qui sont les fruits de la supercherie?

La plupart des blogueurs TPSG sont également pasteurs. Aujourd’hui, tu peux toi aussi bénéficier de leurs enseignements grâce à notre podcast Prédications TPSG. Ces prédications, qui se veulent résolument textuelles et christocentriques, te feront redécouvrir le sens profond des Écritures et nourriront ta foi en Christ.


Transcription de la prédication

Cette transcription a été générée automatiquement, n’hésitez pas à nous signaler toute erreur ou incohérence qui auraient pu nous échapper.

C'est toujours un bonheur d'être là et de vous retrouver, de retrouver certaines personnes, des amis vieux, pas de vieux amis, mais des amis de longue date, parce que c'est ce qui nous arrive.

Ce matin, je voudrais commencer en vous présentant un ami qui nous est cher, à Laoris et moi, et à l'Église de Trévou. Il s'appelle Christian, avec son épouse Sonia. Christian vient d'un milieu dit charismatique/pentecôtiste, dans lequel on mettait beaucoup l'accent sur la guérison, les miracles, sur un ensemble de choses qui étaient vraiment importantes pour eux. Quand il est arrivé chez nous, avec une certaine envie de réfléchir un peu différemment, nous avons cheminé ensemble, nous avons discuté, et puis voilà qu'il y a 2 ans, il a appris qu'il était atteint d'un cancer grave, qui a nécessité depuis à peu près huit opérations. Demain, il sera encore à l'hôpital, dans le centre de chimiothérapie, pour essayer de juguler un cancer qui, malheureusement, se répand.

La vie sous le soleil, elle touche les justes et les injustes de façon très identique. Les hommes et les femmes vivent des détresses, les hommes et les femmes chrétiens, non chrétiens, vivent les mêmes détresses. Mais ce qui était touchant, et qui m'a bouleversé, c'est le nombre d'amis qui l'ont appelé en disant: "Christian, si tu es disciple de Jésus, Dieu va te guérir." Vrai ou faux? On vote? Parce que la vérité est toujours à la loi de la majorité. Je plaisante, je plaisante, restez, je plaisante. Et puis, quand il a réalisé cette maladie, il a demandé la prière des responsables de l'Église, tel que Jean Jacques chapitre 5 le mentionne, et nous avons prié pour la guérison. Il semble que Dieu a répondu: non.

C'est la prérogative de Dieu de dire comme il l'entend. Il est confiant au travers de la vie, au travers de la mort, il est confiant. Mais très régulièrement, il y a des gens qui l'appellent en disant: “Mais Christian, tu devrais aller voir ce pasteur, il a un don de guérison, cet homme.” D'autres lui disent: “Tu devrais participer à cette conférence, parce que dans cette conférence, il y a la puissance de l'Esprit qui descend!” Et d'autres lui ont dit, Christian me l'a confirmé la semaine dernière: “Christian, tout disciple de Jésus a droit à la guérison. S'il n'est pas guéri, c'est parce qu'il manque de foi, ou bien parce qu'il y a un péché dans sa vie.” Double peine, triple peine. “Non seulement tu es malade, mais en plus c'est de ta faute.”

Ça me rappelle le karma, parce que moi j'ai grandi dans un milieu New Age où quand il vous arrive une tuile, et bien la tuile, ça vient de vous, parce que c'est vous dans une vie passée qui avez fait des tuiles sur les autres, qui avez renvoyé des tuiles, balancé des tuiles aux autres, et donc vous devez payer. Et voilà, que le christianisme n'est absolument pas dans ce rapport avec Dieu. Le christianisme n'est pas du tout dans ce rapport. C'est dans un rapport de grâce, dans lequel Dieu nous sauve, mais qui nous promet surtout une résurrection future vis-à-vis du corps.

Et voilà, si vous avez fréquenté les milieux évangéliques, vous savez qu'il y a une branche du monde évangélique qui dit: “Dieu a donné à l'Église l'autorité et le pouvoir de faire des miracles.” Vrai ou faux? On vote? Parce que là...

Pardon, excusez-moi.

En fait, moi qui suis maintenant dans le travail missionnaire, où j'ai l'immense privilège de parcourir beaucoup de pays au monde, je vois des choses formidables, et des choses absolument tragiques, avec des manipulations. Le terrain de la souffrance est un terrain de manipulation absolument terrible, y compris chez les évangéliques, et parfois, sans que ce soit volontaire. Et l'un des textes qui est utilisé le plus pour parler de cette question se trouve en, ah, vous le connaissez aussi, c'est bien. Il faut lire la Bible, Marc chapitre 16. Et donc, on va aborder ce texte de Marc chapitre 16, que j'aimerais comprendre avec vous, tout en sachant que si vous le regardez, enfin, si vous le ouvrez dans vos Bibles, vous savez qu'il y a une petite interrogation sur sa présence dans les manuscrits originaux. Donc, quand vous ouvrez vos Bibles, et je vous invite à les ouvrir (ou à les allumer, selon ce que vous avez sur vous).

Ouvrez vos Bibles en Marc chapitre 16. Vous allez remarquer qu'à partir du verset 9 et jusqu'à la fin de ce chapitre, il y a des gros crochets. Pourquoi y a-t-il des crochets? Parce que nous ne sommes pas sûrs que cela faisait partie des documents originaux. Vous allez me dire, "Oh, c'est tragique". Absolument pas, c'est magnifique. Pourquoi? Parce qu'à l'inverse des manuscrits antiques de l'antiquité, nous avons plus de 6000 manuscrits grecs. Vous imaginez ça? 6000 manuscrits grecs. La guerre des Gaules, vous savez combien on en a? 10. Pourtant, personne ne s'inquiète de la, de ce que l'on a. On a que 10 manuscrits de la guerre des Gaules, on a 6000 manuscrits grecs, et il y en a dont c'est le métier de comparer les manuscrits, c'est leur vie. Ils aiment parler manuscrits, et ils regardent dès qu'ils sentent la poussière des papyrus, c'est ça qui leur fait un "ha". Enfin, si vous voulez un métier d'avenir.

Comparaison des manuscrits

L'un de ces spécialistes a écrit, et je ne voudrais vraiment pas vous ôter la confiance que vous avez dans l'Écriture, il a dit ceci:

Nous pouvons en toute confiance reconstituer le texte tel qu'il a été écrit à l'origine, ou du moins nous en approcher à 99%.

Les estimations sont en fait à 99,7%. Il est très conservateur. Il s'agit d'un taux de concordance qui dépasse de loin tout ce que les autres textes de l'Antiquité, un taux de confiance, ou de, je sais plus ce que c'est en anglais, mais manifestement la traduction est un petit peu imparfaite ici, j'aurais dû la vérifier davantage, mais voilà, l'idée, c'est qu'il y a trois endroits dans le Nouveau Testament où on n'est pas trop sûr que ça faisait partie des textes originaux. Marc 16 est l'un d'entre eux, Jean chapitre 8, la femme adultère, est l'un autre d'entre eux, et il y a un verset en 1 Jean. Ici et là, il y a quelques différences, et l'essentiel des autres différences sont des fautes d'orthographe, parce que les copistes du Nouveau Testament étaient des chrétiens passionnés qui n'étaient pas professionnels, qui copiaient alors que parfois il y avait de la persécution, et donc ils copiaient vite. Et vous, si jamais vous avez envie de vous entraîner à ce que ça pourrait donner de faire ça, prenez le journal Le Monde et faites-en trois copies, et on verra quels sont votre degré de fiabilité lors de la copie de ces textes.

Il y a des différences, mais la plupart, 99,5% à 99,6% de ces textes, traductions, sont ces copies n'ont que des différences d'orthographe et des omissions de mots, OK? Donc, quand vous lisez et que vous dites: “Ah, mais je ne suis pas sûr du Nouveau Testament aussi”, vous pouvez être sûr. C'est ça qui est extraordinaire, c'est que justement parce qu'il y a 6000 manuscrits, et parce qu'ils ne disent pas tous la même chose, il n'y avait pas Gutemberg, il n'y avait pas d'imprimerie à l'époque, vous pouvez être sûr que ce que vous avez est le dépôt que le Seigneur, le Saint-Esprit a inspiré pour que nous sachions ce que Dieu dit avec fidélité dans l'Écriture. D'accord. Mais donc, il y a ce texte de Marc chapitre 16, et parce que c'est un texte contesté, il faut être prudent, parce que les plus vieux manuscrits qui contiennent Marc 16 ne datent pas du 2e siècle, mais du 3e ou 4e siècle, et à cause de ça, faut être prudent. C'est peut-être pas dans l'original seulement. Bien sûr, quand vous dites ça à vos amis qui sont très ancrés ou attachés à Marc 16, “Ah, tu ne crois pas à l'Écriture”, donc je me suis dit, on va aborder Marc 16 ce matin. De toute façon, je repars très vite après.

Marc 16.15-20

Vraiment, je me pose la question: est-ce que l'Église est mandatée pour faire des miracles? Est-ce que vous avez l'autorité de faire des miracles? C'est le texte qui est utilisé, et j'aimerais vous montrer que, en fait, même en ayant ce texte dans l'Écriture, il ne dit pas cela, la Parole de Dieu, verset 15. Puis, il leur dit, c'est Jésus, et il parle à qui? Aux apôtres.

Marc 16.21-24

Allez dans le monde entier et prêchez la bonne nouvelle à toute la Création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru en mon nom: ils chasseront les démons, ils parleront de nouvelles langues, ils saisiront des serpents; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et ceux-ci seront guéris.

Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et il s'assit à la droite de Dieu. Et ils s'en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la parole par les signes qui l'accompagnaient. Waouh, incroyable, extraordinaire, puissant, n'est-ce pas? Là, il y a quelque chose qui est dynamique pour l'Église, ou pas? Ce que l'on peut dire, au moins dans ce temps-là, c'est que Dieu mandate certaines personnes à faire des miracles, on est d'accord, on a au moins ça que l'on peut dire. On va voir maintenant de qui il s'agit. Alors, la première partie de ce texte, il est familier, on est coutumier de cette notion, il s'agit d'aller amener la bonne nouvelle au monde entier. Amen!

Quatre personnes étaient d'accord, alléluia! Et en fait, Jésus ici dit aux apôtres, Jésus qui est mort sur la croix pour nos péchés, imaginez le truc de fou, Dieu descend sur le Fils de Dieu, le Fils éternel de Dieu prend chair et os et il s'incarne, il devient comme l'un d'entre nous et à la croix, Dieu le Père prend l'ensemble de nos fautes, les place sur Jésus, et Jésus vient en bouc émissaire et dit: “Je paie par amour pour vous.” Ça, c'est la bonne nouvelle, et il faut vraiment conceptualiser cela. Ce n'est pas une bonne nouvelle comme “Ah, c'est une bonne nouvelle, Noël arrive”, c'est une bonne nouvelle dans le sens le plus majestueux, le plus extraordinaire qui soit. Il faudrait presque parler, quand on parle de salut, de sauvetage, ce serait plus approprié. Et quelque part, je voudrais rester un instant sur cette notion de la bonne nouvelle, parce que c'est quelque chose qui est important, j'espère que vous en bénéficiez.

La bonne nouvelle est la suivante: ça commence par une mauvaise, sinon ce serait pas une bonne, et la mauvaise nouvelle, c'est que lorsque l'on naît, on est avec, on est nés avec à l'intérieur de soi, notre nature qui est pécheresse. C'est facile de pointer du doigt les péchés des autres, hein, dans l'histoire ou autour de nous, en disant “Oh là là, moi je ne suis pas comme eux”, mais la réalité, c'est que quand Dieu regarde à nos cœurs, il dit: “Je suis désolé, mais ça ne passe pas, on est pécheur.” Et parce que l'on est pécheur, on est séparé de Dieu à jamais, séparé. C'est une nouvelle terrible, terrifiante, et parfois les gens s'offensent en disant "mais ce n'est pas vrai, je ne suis pas pécheur, de toute façon, on ira tous au paradis, vous avez entendu". C'est un chant assez populaire qui dit ça, n'est-ce pas? Non, non, on n'ira pas au paradis, et heureusement. Et posez-vous la question: si vous alliez au Paradis, est-ce que ça resterait le paradis?

C'est dur. Vous êtes content d'être venu ce matin? Un encouragement pour la journée: si vous entriez au Paradis aujourd'hui, est-ce que ça resterait le paradis? Moi, je peux vous dire une chose: si moi j'y rentrais aujourd'hui sans transformation entière de mon être, ça cesserait d'être le paradis. Demandez à mes enfants, deux d'entre eux vivent à l'étranger, justement à cause de ça. Et il en est pareil pour chacun d'entre nous. Et en fait, Dieu est tellement en colère contre l'injustice, l'égoïsme, le péché de nos cœurs que nous sommes par défaut à jamais séparés de Lui. Ça, ça s'appelle l'enfer. Et voilà pourquoi il y a une bonne nouvelle.

C'est que Dieu a regardé la déchéance humaine avec ses violences, avec ses meurtres, avec ses viols, avec ses mensonges, avec ses colères, avec ses jugements, avec cet égoïsme constant, et il a tout enfermé dans une idée: c'est que l'on est tous pécheurs, redevant sa sainteté, et qu'on a besoin d'une rédemption et d'un rachat. Et la rédemption, elle vient en Jésus-Christ. C'est-à-dire que Dieu a dit: “Alors, on ne peut pas mériter le paradis. Je ne peux que vous l'accorder. Et moi, je vais prendre tout ce qui fait obstacle au paradis, c'est votre péché, et je le prends à la croix.” C'est extraordinaire, l'Évangile.

Et donc, Jésus dit que nous devons proclamer l'Évangile. L'Évangile n'est pas pour les Juifs seulement, l'Évangile n'est pas pour les blancs seulement, c'est pour le monde entier que nous devons proclamer et annoncer l'Évangile, même les Français, même les Français. Et en réalité, il y a une décision fondamentale de toute notre existence. Si vous pouvez retenir ça dans cette première partie, si vous êtes justement un petit peu à découvrir ces éléments de foi chrétienne, si vous pouvez retenir ça, c'est que la décision principale de toute une vie, c'est de répondre à Jésus-Christ.

Jésus n'est pas le petit prophète du coin qui a avancé quelques bonnes idées morales. C'est pas possible. Il ne nous laisse pas cette option, un petit prophète qui dirait:

Je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au Père que par moi.

Ce n'est pas un petit prophète, c'est un menteur ou un fou, sauf s'il est ce qu'il est. Et donc, s'il est vraiment celui qui descend pour offrir un sauvetage, offrir une bonne nouvelle, la seule véritable grande question à laquelle il faut répondre, c'est: qu'est-ce que je fais de Jésus? Et c'est pour ça que cette bonne nouvelle, elle doit être proclamée, elle doit pas être imposée, elle doit être proclamée.

Est-ce que vous êtes prêt à reconnaître le péché de vos cœurs et que Christ est mort à la croix pour vous? C'est la seule question. Et la Bonne Nouvelle, justement, c'est que Jésus, c'est l'Évangile. Il nous vient de deux manières: il nous vient d'abord par la parole de Dieu. Donc, quand on lit un évangile, quand on lit l'épître aux Romains, quand on lit Colossiens ou quand on lit Éphésiens, on va découvrir “Ah, waouh, voilà ce que Dieu vient faire pour nous.” La parole de Dieu va œuvrer dans nos cœurs. Et moi, qui croyais à la réincarnation, il y a quelqu'un qui m'a un jour cité Hébreux 9.27, "il est donné à l'homme de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement". Ça, c'est chrétien, ça. Tiens, jugement. Puis après, je me suis mis à dire, à réfléchir que “Ah, mais peut-être que je m'interroge et que je m'intéresse à ces questions.”

Donc, la parole de Dieu, elle va commencer à briser nos cœurs. Peut-être vous vous dites “Oh, mais j'ai été baptisé, je suis catholique, tout va bien. Oh, j'ai été baptisé, je suis évangélique, tout va bien." C'est la mauvaise réponse, parce que votre confiance, elle est dans ce que vous avez fait, alors que la confiance de l'Évangile, c'est dans ce que Jésus-Christ a fait. Et lorsque on comprend dans le texte de l'Écriture que nous sommes pécheurs, que Christ est mort pour nous, et qu'on y répond, tout change dans la vie. Tout change. On devient disciple de Jésus.

La Bible dit que c'est par la grâce que l'on est sauvé, par le moyen de la foi, cela ne vient pas de vous, de nous, c'est un don de Dieu.

Pourquoi c'est une bonne nouvelle? Parce que c'est gratuit. C'est pas en vérité, c'est pas tout à fait gratuit, c'est simplement que quelqu'un d'autre a payé. Christ a payé, c'est le Bouc émissaire. Et parce qu'il a payé pour nous, c'est gratuit. La bonne nouvelle, c'est qu'on peut venir à lui dans l'humilité, en disant: “Seigneur, je suis pécheur, je ne mérite pas ton salut, entre dans ma vie, transforme mon cœur.” Alléluia! Quand je vois la misère qui est dans mon cœur et que Dieu m'a aimé, je suis bouleversé. Et quand je peux revenir à lui chaque jour de tout ce qui ne va pas dans ma tête, de tout ce qui ne va pas dans mon cœur, et que je suis accueilli, transformé progressivement.

Dieu est d'une patience, d'un amour et d'une bienveillance extraordinaire. Alors, certains ont compris qu'il fallait croire et se faire baptiser pour être sauvé. Ce serait une négation de la Croix. D'ailleurs, là le parallèle n'est pas complet, puisque celui qui ne croira pas sera condamné. C'est celui qui ne croit pas, c'est le péché qui condamne. C'est de dire à Jésus "c'est bien, mais c'est pas pour moi. Moi, je préfère me sauver moi-même, moi je préfère ma réputation, moi je préfère mes idoles, moi je préfère mon Église, quelle qu'elle soit". Non, non, non, croire, c'est s'appuyer uniquement en Jésus-Christ. Et ça, c'est un moment décisif qui change la vie. Généralement, on est assez d'accord dans nos Églises, donc je vais pas m'attarder davantage sur ce point. Je voudrais par contre que l'on aborde le deuxième point, c'est Marc 16.25.

Qu'est-ce qui se passe dans le mandat qui nous est donné? Les signes qui sont mentionnés sont spectaculaires. "Ils chasseront des démons, parleront de nouvelles langues, ramasseront des serpents sans mourir de ces serpents, s'ils boivent un poison mortel tout ira bien, ils imposeront les mains aux malades et ceux-ci guérirront." Waouh, est-ce que vous faites cela?

Les signes

Jésus parle de signes: "Voici les signes". C'est quoi un signe? Parfois, le mot "signe" décrit les miracles effectivement, mais en réalité le mot signe signifie tout bêtement "indication", "poteau", "panneau indicateur". C'est ça le signe, hein?

Quand vous êtes perdu, enfin maintenant avec le GPS, mon illustration est beaucoup moins intéressante, mais quand vous êtes perdu, vous cherchez les signes de votre trajectoire. Et dans la Bible, ces signes, ils sont associés souvent à une nouvelle révélation. Vous souvenez dans l'Ancien Testament, la première grande période des miracles, c'est quand Moïse, merci, c'était la bonne réponse, Moïse. Moïse, on est là en 1500 avant Jésus-Christ, et Moïse nous donne la loi, les cinq premiers livres de la Bible, le Pentateuque, et Dieu confirme par des signes époustouflants qu'il est lui l'Envoyé de Dieu, parce que si moi, je vous dis, "au fait, j'ai écrit un livre qui vient de Dieu", vous allez me regarder en disant "Florent, on va te donner des médicaments", vous auriez raison d'ailleurs, il faut couper le micro tout de suite, c'est une secte à ce moment-là, n'est-ce pas? Mais Moïse, on pouvait le croire, parce qu'il a signé cette nouvelle révélation. Donc, on voit Moïse et Josué qui donnent cette nouvelle révélation faisant des miracles. La deuxième grande période que nous avons où nous avons des miracles, c'est quoi? C'est Élie et Élisée.

On est là dans la période des premiers prophètes, et avec eux, Dieu atteste de cette nouvelle manière d'apporter, de révéler les choses de Dieu par des signes et des prodiges. Effectivement, Élie et Élisée font des trucs c'est extraordinaires. C'est également, et ça va de même avec, enfin, c'est lié avec le point précédent, c'est que ça authentifie les porte-paroles, dire que ceux et celles qui disent venir de Dieu faut que ça se prouve, c'est facile de le dire, mais ces hommes de l'histoire, on peut avoir confiance à cause de la réalité de la puissance qui s'est manifestée dans leur vie. Faire attention, parce que la Bible dit qu'à la fin des temps, il y aura des signes un peu étranges. C'est pas seulement cela, c'est un ensemble. Et enfin, le dernier point, c'est que ce sont ça atteste d'une nouvelle alliance, et bien sûr, tous ces éléments liés à l'alliance se cristallisent en la personne de Jésus-Christ.

Vous vous souvenez, à un moment donné, Jésus est devant une personne qui est malade et qui veut être guérie, et les gens sont un peu gênés parce que Jésus est en train de faire un miracle le jour du sabbat, donc normalement, faut pas faire de miracle, je sais pas d'où ça, d'où il tire ça, c'est pas dans l'Écriture, mais voilà, et Jésus pose la question: qu'est-ce qui est le plus facile, de dire "tes péchés sont pardonnés" ou "lève-toi et marche"? Qu'est-ce qui est le plus facile? Qu'est-ce que vous en dites? "Lève-toi et marche"? Non, non, "tes péchés sont pardonnés", n'est-ce pas? Ça, c'est facile à dire. Imaginez que moi, je vienne et je vous dise "vos péchés sont pardonnés", "vos péchés sont pardonnés", c'est gentil, mais ça mange pas de pain, hein, n'est-ce pas, c'est une parole. Sauf que "lève-toi et marche", là, ça se voit ou ça se voit pas. Et donc, Jésus ajoute: "Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, lève-toi et marche", et il se lève et il marche, et tout le monde est hors de même, pourquoi? Parce qu'il démontre en cela que ce qu'il dit est fiable. Une nouvelle alliance est en place, donc les signes authentifient, ils ne sont pas l'essence des choses authentifiées. Alors, est-ce que Jésus voulait donner aux apôtres, à qui il parle, ou à l'église, à qui il parle, l'autorité et le pouvoir de faire des miracles?

Je vous fais pas voter de nouveau, mais moi, je vous suggère que le texte enseigne plutôt que c'est aux apôtres que Dieu a donné le mandat et l'autorité de faire des miracles. Mais avant d'aller plus loin, je voudrais vous faire remarquer, enfin, faire prendre conscience d'une différence importante. Imaginons que Fred, qui a eu la gentillesse de prier pour moi, soit vraiment fatigué de mon message et s'endorme parce que c'était pas intéressant, et puis il tombe de côté et paf, gravement malade, ou qu'il meure, c'est un pote, donc je t'en prie, c'est hypothétique. Il trouve mon message fascinant, il ne s'endort pas, c'est très hypothétique ce que je dis. Imaginez donc que notre ami soit dans le souci, et que je vienne à ses côtés, et que je lui dise: “Fred, au nom de Jésus, lève-toi et marche”, et qu'il se mette à se lever et à marcher. Est-ce que c'est un miracle? C'est pas une question piège, oui ou non? Oui. Ah bon, j'ai pas besoin de faire voter. D'accord. Et là, je prends autorité pour le guérir maintenant.

Faire des miracles

Imaginez le même scénario, mais que je me mette à genoux à ses côtés et que je dise: “Seigneur, aie pitié de Fred, aie pitié de Caroline, aie pitié de sa vie, de son ministère, de tout ce qu'il est. Ramène-le à la vie”, et que soudainement, il se relève. Est-ce que c'est un miracle? Absolument, dans les deux cas, c'est un miracle. Mais je voudrais vraiment que vous fassiez la différence dans la manière dont ces miracles ont eu lieu. Vous voyez la différence? D'un côté, je fais un miracle au nom de Jésus, de l'autre, je prie pour un miracle. Vous voyez la différence? Et dans la suite du message, je vais parler essentiellement de faire des miracles, et je vous suggère que ce n'est pas le pouvoir ou l'autorité que Christ a donné à l'Église. Pourtant, le texte semble dire, et c'est là où il va falloir s'interroger, qu'est-ce que ça veut dire, voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru? Et tous les gens disent: “Mais écoute, Florent, "ceux qui ont cru", c'est qui? Celui qui croira; donc les croyants!”

Vous voyez comment les gens parviennent à cette conclusion, ils se disent: “Ah ben, le texte est clair, ceux qui auront cru, c'est l'ensemble de l'Église, c'est l'ensemble de ceux qui croient. Donc, vous avez l'autorité et le pouvoir de faire des miracles, amen, alléluia.” Est-ce que c'est le cas? L'une des règles les plus importantes de l'herméneutique, c'est, en un mot, merci, le contexte. Un texte sans contexte est un oh là là, oh là. Philippe Viguier et tous les anciens de cette Église sont des géants de l'enseignement et de la formation. Et en fait, effectivement, avant de prendre une conclusion aussi drastique, il faut s'interroger sur l'ensemble du texte.

Alors, je vous invite, pour le même prix, à lire ce qui précède, mais par générosité exceptionnelle de ce dimanche matin, voilà comment le texte précède, ce que le texte qui précède nous dit. Il s'agit de Marie-Madeleine.

Marie-Madeleine est une femme extraordinaire, qui était tourmentée par des démons, qui a été libérée par le Christ. On la trouve profondément amoureuse de Jésus, en aucun cas de façon sensuelle, comme Dan Brown pouvait l'avoir dit dans son roman. Non, il y a un respect pour Christ, il y a une dévotion à Christ qui est remarquable. Elle suit Jésus, ainsi que plusieurs femmes, vont l'assister, d'ailleurs, la troupe des apôtres et de Christ pendant leur pérégrination, avec toute une série d'aides, pour cette équipe. Et nous lisons donc que Marie-Madeleine alla porter la nouvelle à ceux qui avaient été avec lui. Quelle nouvelle? Celle de la Résurrection. Et qui menaient deuil et pleuraient. Quand ils entendirent qu'il vivait et qu'elle l'avait vu, ils ne la crurent pas. C'est génial, j'aime trop la Bible. Vous savez pourquoi? Parce qu'il n'y a pas de héros, à part Jésus.

Tous les gens, on dirait quand même, essaient de relever le niveau. Ils déçoivent. Comme moi, je suis trop encouragé, peut-être vous êtes encouragé par ça, mais ils sont tous: "Jésus est ressuscité!" – "Non, j'y crois pas." Ça prend du temps, parce qu'en fait, un mort, ça ressuscite pas, enfin, si vous êtes allé dans une morgue... Moi, je suis pasteur... La mort, c'est horrible! C'est le dernier ennemi! La Bible en parle en des termes qui sont absolus. Jésus est resté trois jours dans un tombeau, et il est ressuscité. C'est extraordinaire! Mais ils ne le crurent pas.

Verset 12:

Après cela, il se montra sous une autre forme à deux d'entre eux qui étaient en chemin et se rendaient à la campagne. Ils revinrent, eux aussi, l'annoncer aux autres, qui ne le crurent pas non plus. Enfin, il se montra aux onze, pendant qu'ils étaient à table, et il leur reprocha leur incrédulité et la dureté de leur cœur, parce qu'ils n'avaient pas cru ceux qui l'avaient vu ressuscité.

Quatre fois, quatre fois, Jésus reproche aux apôtres le manque de foi, de croyance. Et alors, vous avez ensuite ce verset qui nous dit: “Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru.” De qui il s'agit? La première manière de lire, c'est de voir l'antécédent direct, ceux qui auront cru, tous les croyants. Et puis, la deuxième manière de voir, qui est ma manière de voir, et je pense celle d'un grand nombre dans le monde, c'est de dire non, c'est les apôtres. Il y a une promesse particulière en Marc 16 aux apôtres, et on le voit d'ailleurs, parce qu'à la fin de ce texte, nous voyons que c'est eux dont Dieu confirme le ministère. Mais en fait, il y a une manière très simple de résoudre la question: est-ce que c'est l'Église ou est-ce que ce sont les apôtres? L'Église ou les apôtres? En dehors du vote, n'est-ce pas, que l'on fera après le message. Il y a une manière très simple de résoudre cette question. On est là en l'an 30 après Jésus-Christ, n'est-ce pas? On est à la fin de la vie de Jésus sur terre. Il meurt, il ressuscite, il s'apprête à monter au ciel, mandate les apôtres.

Les miracles dans le livres des Actes

En fait, il y a un livre qui nous rapporte la suite de l'histoire, c'est quel livre? Le livre des Actes. Ah, d'ailleurs, ça s'appelle comment, le livre des Actes? Ah, c'est intéressant! Parfois, on entend: “Non, c'est le livre des Actes du Saint-Esprit”“Non non non non, c'est le livre des Actes des Apôtres.” Et donc, on est là en 30, Marc 16, Jésus prononce ses paroles, et pendant tout le livre des Actes des Apôtres, il y a plein de choses qui se produisent, et notamment, il y a des miracles qui ont lieu, n'est-ce pas? Et je vous invite à ouvrir vos Bibles, en Actes, chapitre 2, verset 43. On va parcourir plusieurs passages rapidement. Donc, si vous n'ouvrez pas, juste écoutez avec attention. Mais Actes 2.43 nous dit:

La crainte s'emparait de chacun, et il se faisait beaucoup de prodiges et de signes par les Apôtres, par les apôtres, par la main des apôtres.

Actes, chapitre 5, verset 12 à 16:

Beaucoup de signes et de prodiges se faisaient au milieu du peuple par les mains des apôtres.

Les apôtres

Il y a une puissance qui se manifeste dans la vie d'un apôtre, qui est extraordinaire. Et d'ailleurs, l'Église est très consciente de ça, parce qu'on a un événement un peu surprenant en Actes, chapitre 9. On a Dorcas, c'est un très beau nom, Dorcas. Ça veut dire "gazelle". Dorcas, une jeune fille de l'Église formidable, qui fait plein de petites choses. Et elle meurt. Et là, l'Église, dans une consternation, parce que la mort est toujours terrible, même si on est disciple de Jésus, la mort est toujours terrible. Et voyez-vous, l'Église n'appelle pas l'Église. L'Église appelle qui? L'apôtre Pierre. Elle fait venir l'apôtre Pierre. Pourquoi? Parce que l'Église sait très bien qu'elle n'a pas en elle-même l'autorité et le pouvoir de faire des miracles. Mais quand l'apôtre Pierre arrive, d'ailleurs, on sent qu'il est un petit peu inquiet, il fait sortir tout le monde, il se met à genoux, et il supplie Dieu. Et elle, elle ressuscite. Il y a quelque chose de très particulier dans l'autorité qui est associée aux apôtres. Et en fait, l'apôtre Paul va dire ceci, et c'est important de le souligner:

Les signes distinctifs de l'apôtre ont été vus à l'œuvre au milieu de vous, par une patience à toute épreuve, par des signes, des prodiges, et des miracles.

C'est pas moi qui l'écrit, c'est l'apôtre Paul. Quelqu'un qui fait des signes et des prodiges, c'est quelqu'un qui signe qu'il est vraiment apôtre. Et quelqu'un qui a une patience à toute épreuve, c'est quelqu'un qui est vraiment apôtre. C'est pour ça que je sais que je suis pas apôtre. J'ai pas une patience à toute épreuve. Et donc, dans le livre des Actes, on voit que la première grande catégorie de personnes qui fait les miracles, ce sont les apôtres. Il y a un deuxième groupe qui fait des miracles. À un moment donné, les apôtres sont tellement remplis de travail, sont tellement surchargés de travail, qu'ils demandent à l'Église de faire nommer sept personnes pour les compléter, pour les aider, pas pour les remplacer, mais pour compléter leur ministère.

Vous vous souvenez, on appelle ça parfois "les diacres". C'est une mauvaise appellation.

L'imposition des mains

À partir du moment où ils sont reconnus, et que les apôtres imposent leurs mains, eux se mettent à réaliser des miracles. Pourquoi? Parce qu'en fait, l'imposition des mains, pardon, l'imposition des mains, ça veut dire: “Tu me représentes.”

Lorsqu'un prêtre mettait sa main sur un animal dans l'Ancien Testament, sur un animal pour l'égorger en sacrifice, l'imposition des mains, c'était de dire: “Voilà, tu me représentes, et c'est toi qui meurs.” Et ça, ça préfigure Jésus-Christ, n'est-ce pas? Jésus-Christ, il meurt pour nous. Et donc, il y avait l'imposition des mains. Et à partir du moment où les apôtres imposent leurs mains aux sept, les sept deviennent les représentants des apôtres, et eux font des miracles. Et c'est pour ça que partout où il y a des apôtres, il y a des miracles. En 1 Corinthiens, il y a des miracles, en Galates, il y a des miracles. Mais en Romains, où il y a une liste de dons spirituels, il n'y a pas de miracles. Et même Paul commence la lettre en disant: “J'aimerais bien venir chez vous pour vous communiquer quelques dons, mais ils ont déjà des dons spirituels.” Ah, mais ils ont pas de dons miraculeux.

Donc, il y a quelque chose de très particulier dans le fait d'être apôtre, et dans le fait de mandater un certain nombre de personnes pour les représenter. Alors, Actes, chapitre... Oui, pardon. Deux textes que vous pourrez lire, on va pas les aborder. On voit dans le Nouveau Testament, Dieu donne l'autorité de faire des miracles au douze, au soixante-dix, et puis, les douze donnent au sept. Et à la fin de l'ère apostolique, on a Hébreux, chapitre 2, qui nous dit que la confirmation de l'Évangile a été réalisée. Et à la fin du Nouveau Testament, pas tout à fait, mais presque à la fin de l'Ancien, le Nouveau Testament, l'apôtre Pierre, qui parle des dons spirituels, ne parle que de deux dons, les dons de service et les dons de parole. Que ceux qui parlent, parlent selon la Bible, et que ceux qui servent, servent selon la force que Dieu donne. Sinon, ça sert à rien de servir, comme si les autres donc, et bien, ils ont eu leur portée, ils ont eu leur temps.

Le message de l'Évangile est confirmé, la Parole de Dieu est solide. Alors, je sais que quand je parle comme ça, il y a des gens qui sont vraiment crispés et qui me disent: “Oui, mais Florent, tu connais pas cette personne”, et ils ont toujours une ou deux histoires de gens spectaculaires. Et moi, j'ai toujours une ou deux histoires de gens qui sont des faux. Comment s'en sortir? Eh bien, en réalité, si jamais vous, moi, je me réjouis de tout ce que Dieu peut faire, parfois, malgré notre ignorance.

La guérison

Je suis très conscient que Dieu peut faire tout ce qu'il veut, quand il veut, comme il veut, ok? Moi, je vous dis ce qui me semble être l'enseignement global de l'Écriture, mais Dieu est libre, il fait ce qu'il veut. Mais quand vous entendez des gens qui vous disent “Dieu fait des miracles” et tout ça, exigez de voir qu'ils sont réels. Parce que j'ai entendu des gens qui ont dit: “Non mais, je suis guéri en espérance, il faut que je crois que je sois guéri.” Ça, c'est pas la guérison, c'est de la population. Et je le sais, je viens du New Age, il y a beaucoup de guérisons qui sont de l'ordre de l'auto-conviction, c'est super puissant.

Je reviendrai là-dessus dans un instant. Donc, quelqu'un qui est guéri, Jean, chapitre 9, même les adversaires du christianisme ne pouvaient nier la réalité de la guérison. Donc, il y a aucun problème de demander un médecin. Il y a aucun problème. Et en cela, les catholiques à Lourdes sont très bons. Depuis qu'ils ont instauré des exigences médicales pour vérifier les soi-disant guérisons de Lourdes, il y a plus... Sinon, une part, je crois que je sais plus quelle est la statistique, peut-être qu'il y a des médecins, mais qui le disent, ouais, non mais, les vraies guérisons, c'est un par 200 000, ou... Et ça a lieu même dans les hôpitaux.

Moi, je me souviens, juste une petite histoire pour la route, pour la route, euh, j'ai un copain qui est, qui est ancien dans une Église, on ne peut plus calme, nous on est surexcité par rapport à, d'accord, très calme. Et la femme d'un ancien était en train de mourir d'un cancer, et on l'avait prévenu que c'étaient ces derniers jours. Donc, elle a demandé aux anciens de venir prier pour elle, pour qu'elle ait la force de passer de l'autre côté paisiblement. Donc, ils étaient dans la, ils étaient dans la chambre d'hôpital, elle avait des tubes de partout, enfin, elle était complètement, elle était prête à mourir, prête à partir auprès du Seigneur. Et puis, mon collègue, encore une fois, le plus calme, le plus serein, le plus non-excité des collègues que je connais, prie pour que Dieu lui donne la force juste ça de passer de cette vie vers le Christ, paisiblement. Ce soir-là, elle a été guérie. Il avait même pas demandé la guérison, franchement, mais vraiment guérie, au point que le chirurgien, qui était un athée militant et bon vivant, c'est lui qui a écrit au journaliste pour parler de cette histoire. Et mon collègue a eu plein de coups de téléphone en disant: “J'ai appris que vous étiez guérisseur.”

Dieu fait ce qu'il veut, il est puissant, comme il veut, comme il entend, d'accord? Mais en tout cas, ils sont réels. Même le chirurgien pouvait le constater.

Deuxième caractéristique de l'œuvre de Dieu dans la guérison, c'est qu'ils sont souvent instantanés. Si vous relisez les évangiles, le nombre de fois où vous trouvez "immédiatement", "à l'instant même", "aussitôt", et ça, ce sont des mots clés qui parlent de la qualité de l'œuvre de Dieu. Quand vous entendez des gens qui parlent de guérison sur des semaines et des mois, "crois que tu es guéri", "crois que tu es guéri", c'est pas les miracles de Dieu ça, ça, c'est autre chose. Souvent, c'était collectif, pas toujours. Je parle du Nouveau Testament, pas toujours. Mais quand Paul débarque à Malte, les médecins étaient furieux, parce que tous les malades de l'île étaient guéris. Actes 28, c'est moi qui rajoute sur les médecins.

La guérison sans rapport à la gravité

Le dernier élément, c'est que c'est sans rapport à la gravité, dans le sens où nous voyons la belle-mère de Pierre guérir d'un mal de tête par Jésus, autant que quelqu'un qui n'a jamais parlé, jamais vu, et qui se met à voir ou à parler. C'est quand Dieu agit avec puissance, indépendant de la... de la gravité, ok? Donc moi, j'ai pas de problème s'il y a des gens qui disent: “Mais non, moi, j'ai vraiment le don de guérison!”

Bah écoutez, voilà les quatre critères et franchement, allez plutôt à l'hôpital que dans les Églises surchauffées émotionnellement pour manifester votre capacité, parce que c'est Jésus, il était dans la rue à faire des guérisons, il était devant l'opposition à faire des guérisons, ça c'est la puissance de Dieu.

Si jamais vous parlez anglais et si vous avez une bonne dose de courage, il y a une petite série de 15 minutes, enfin, c'est chaque fois des vidéos de 5 minutes de Derren Brown, "Miracles for Sell" ("Des miracles à vendre"). Derren Brown est un prestidigitateur, un magicien, pas un magicien occulte, d'accord? Et en fait, il forme un acteur à être prédicateur charismatique, guérisseur, et lui enseigne tous les trucs pour susciter les guérisons que l'on a dans les contextes émotionnels ou même dans la rue, etc. Et il le forme à faire des guérisons, et il les fait dans la rue et dans une Église où il se fait passer pour un pasteur. C'est à vomir, hein, c'est à vomir, mais c'est juste comme ça, vous verrez la différence entre ce que l'homme fait et ce que Dieu fait, que nous lisons dans l'Écriture.

Il y a beaucoup de gens qui souffrent deux fois: premièrement parce qu'ils souffrent, et deuxièmement parce qu'on les accable d'être à l'origine de leur non-guérison.

Ne vous laissez pas tromper par des faux apôtres, des faux guérisseurs, qui vont exploiter la crédulité et la souffrance, souvent en faisant passer des offrandes juteuses pour eux. Vous comprenez pourquoi je pars vite après. Allez, dernier point.

Confirmation de la bonne nouvelle

Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et il s'assit à la droite de Dieu. Et ils s'en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la parole par les signes qui l'accompagnaient. C'est les apôtres dont il est question, et le verbe "confirmer" est le même que nous trouvons en Hébreux chapitre 2, verset 3 et 4, qui regarde à la fin de l'ère apostolique, à la fin du livre des Actes, pour dire l'acte de confirmation par ceux qui étaient les témoins, c'est réalisé. Alors, parfois, on se dit, oui, mais franchement, quand il y a des miracles, les gens croient vraiment. Je vais vous lire Jean 12.37:

Malgré tant de miracles qu'il avait faits devant eux, ils ne croyaient pas en lui.

Ah, je connais un homme qui était atteint d'une maladie neurodégénérative et à 22 ans, 2 ans après son mariage, cette maladie l'a emmené à être complètement, enfin, sans aucune tonicité musculaire et les yeux qui partent à droite et à gauche. Et là, il se convertit et il va vivre, je sais plus, 15, 17 ans à l'hôpital. Euh, et pour pouvoir lire la Bible, il demandait à sa femme de tenir la Bible d'un côté, il pouvait lire avec l'œil droit pendant que l'autre était à gauche, et puis quand c'était trop fatiguant, il lui demandait de mettre la Bible de l'autre côté. Il lit, le gars, enfin, et puis un jour, Dieu l'a guéri spontanément, sans aucune intervention. C'était assez extraordinaire, imaginez un homme médicalement diagnostiqué d'une maladie qui, voilà, du jour au lendemain, il se relève de sa chambre d'hôpital. Vous allez dire, tout le monde dans sa famille a dû se convertir. Pas un, pas un. Les gens l'ont...

Il y a le vendeur de surgelés qui venait à la maison, qui l'avait vu grabataire, parce que parfois sa femme le ramenait, quand il l'a vu marcher, dit: “C'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai.” Puis, il est parti. Les choses bizarres ne font pas des croyants. Les choses bizarres font des choses bizarres qui se tweetent bien, mais c'est tout. Ce qui fait de quelqu'un un croyant, c'est quelqu'un qui réalise qu'il a une déchéance dans son cœur et qu'il a besoin d'un Sauveur. Et Jésus devient...

Mais wouh, les signes sont des poteaux indicateurs vers lui, vers lui. Cette confirmation magnifique qui avait lieu avec l'Évangile, oui, et avec les apôtres, a fait que l'Évangile ensuite s'est propagé de ville en ville, de siècle en siècle, et nous en bénéficions aujourd'hui. Allez, je dois conclure, je sais que j'ai été plus long et je m'arrête là, mais avec deux remarques: que Dieu ne nous mandate pas pour faire des miracles ne signifie pas que Dieu ne fait pas de miracles. 1 Jean chapitre 5, j'ai pas le temps de le développer, mais vous pouvez lire, il y a une extraordinaire promesse que Dieu répond à la prière quand c'est selon sa volonté. Nous devons prier pour des miracles, nous devons, et nous pouvons, prier pour des guérisons, mais en disant: “Que ta volonté soit faite, et pas la mienne.”

Nous n'avons pas l'autorité de le faire, nous avons le privilège de demander. Et si vous avez des problèmes par rapport au monde démoniaque, au monde occulte, la bonne nouvelle c'est que par la repentance, nous pouvons être libérés de ce monde des ténèbres et transportés dans le royaume du Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption, le pardon des péchés. Colossiens chapitre 1, verset 12 à 14.

L'Évangile est tout ce dont nous avons besoin. Christ est tout ce dont nous avons besoin.

Ne vous laissez pas embobiner par des rêves qui sont faux et développez une théologie de la souffrance, parce que lorsque la souffrance cogne, il faut vraiment savoir ce que l'on croit. Parce que quand on est au milieu du brouillard de la souffrance, c'est très facile d'être emporté à droite et à gauche. Je vais prier.

Dieu et Père, c'est toi qui dit vrai, c'est pas moi, bien sûr, c'est évident, et je prie pour que dans nos cœurs tu confirmes ta parole par ton Esprit Saint en nous, et que si j'ai dit des choses qui étaient incorrectes ou qui ne reflètent pas ta pensée, je prie que les bien-aimés dans cette Église soient revêtus de l'esprit et de sagesse pour comprendre, Bible en main, là où se trouvaient des erreurs. Mais en attendant, Seigneur, je prie que nos cœurs soient tournés vers toi avec une passion pour t'aimer, une passion pour la Bible, pour ta parole, avec une passion pour vivre en toi, et prier avec foi et confiance, sans pour autant prendre des promesses qui seraient erronées. Je te prie cela au nom de Jésus et pour ta gloire. Amen.