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18. L'esclavage pour Paul et notre attitude au travail (Éphésiens 6.5-9)

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Publié le

04 nov. 2020

Bienvenue dans Parle-moi maintenant, le podcast qui vous fait parcourir le Nouveau Testament un livre à la fois.

Que dit Paul aux esclaves et aux maîtres qui peut nous aider dans le monde du travail? Dans ce dix-huitième épisode sur la lettre aux Éphésiens, Dominique Angers aborde le thème complexe de l’esclavage romain. Il fournit quelques informations à ce propos, et tente d’expliquer l’attitude de Paul face à cette institution déshumanisante. Enfin, il tire du texte d’Éphésiens 6.5-9 des principes qui restent valables pour le monde professionnel contemporain.

Le message central d’Éphésiens 6.5-9

Même dans un système socio-économique déshumanisant et condamnable, il est possible d’honorer Christ.

Questions pour échange en groupe ou réflexion personnelle

  • De manière générale, qu’imaginez-vous quand vous pensez à l’esclavage? Quelles influences ont forgé cette manière de voir (livres, films, études)?
  • Mentionnez une différence importante entre l’esclavage dans l’Empire romain et l’esclavage afro-américain.
  • Quels autres aspects avez-vous retenus de l’esclavage du Ier siècle (abordés dans la vidéo)?
  • Quel était le trait commun de tous les esclaves au temps de Paul?
  • Qu’est-ce qui donne à penser, dans notre texte (ou dans son contexte littéraire), que les esclaves faisaient partie de la famille élargie?
  • Quel est le rapport entre notre texte et Éphésiens 5.18?
  • Pourquoi est-il étonnant que Paul s’adresse directement aux esclaves en Éphésiens 6.5-8?
  • En Éphésiens 6.5-7, que demande Paul aux esclaves?
  • Relevez toutes les sources de motivation que Paul fournit aux esclaves, en Éphésiens 6.5-9, pour les encourager à adopter la bonne attitude.
  • Avec vos propres mots, résumez l’exhortation de Paul aux maîtres (Éphésiens 6.9).
  • Qu’est-ce qui est censé motiver les maîtres chrétiens (Éphésiens 6.9)?
  • Que répondriez-vous à la question: « Paul approuve-t-il l’esclavage? »
  • Pourquoi Paul n’a-t-il pas tout simplement milité en faveur de l’abolition de l’esclavage?
  • Ce texte nous montre que Paul ne sépare pas le domaine spirituel du domaine « séculier ». Qu’est-ce que cela peut avoir comme impact dans notre vie professionnelle? Dans d’autres domaines de notre vie?
  • Qu’est-ce que les salariés chrétiens peuvent apprendre du texte d’Éphésiens 6.5-8 – même s’ils ne sont clairement pas des esclaves?
  • Qu’est-ce que les patrons chrétiens peuvent tirer de l’exhortation d’Éphésiens 6.9 – bien qu’ils ne soient pas des « maîtres »?
  • Que pensez-vous de l’affirmation: « Même dans un système socio-économique déshumanisant et condamnable, il est possible d’honorer Christ »?
  • Avez-vous déjà vécu une situation « déshumanisante », ou du moins injuste au travail? Une solution s’est-elle présentée à vous?

Version écrite de l’épisode PMM #18 (transcription)

Que dit Paul aux esclaves et aux maîtres, qui peut nous être utile dans le monde du travail contemporain? Dans cet épisode, nous nous penchons sur des directives de Paul concernant une situation très éloignée de la nôtre, l’esclavage romain. Pourtant, nous pouvons tirer de ces consignes des principes susceptibles de transformer notre attitude au travail, quel que soit le poste que nous occupons.

En Éphésiens 6.5-9, il est question de la relation entre les esclaves et leur maître. Paul s’adresse à des chrétiens, parmi lesquels se trouvent à la fois des esclaves et des maîtres.

L’esclavage au temps de Paul

D’abord, quelques mots sur l’esclavage dans l’Empire romain de l’époque. Tout au long de cet épisode, quand il sera question de l’esclavage romain, je vais surtout m’appuyer sur l’ouvrage de Murray Harris, Esclave du Christ, paru chez Excelsis.

À ne pas confondre avec l’esclavage d’époques et d’endroits différents

L’esclavage prend différentes formes selon l’époque et le lieu. N’imaginons pas la situation selon l’image que nous nous faisons, par exemple, de l’esclavage afro-américain tel que nous avons pu y être exposés au cinéma. Au temps de Paul, l’esclavage n’était pas fondé sur l’origine ethnique ou sur la couleur de la peau.

Des esclaves très nombreux

Ensuite, le phénomène que nous évoquons ici est loin d’être marginal. Les esclaves étaient très nombreux. Il est difficile d’avoir des chiffres exacts, mais à l’époque de l’empereur Auguste, sur une population de 50 à 60 millions, on estime qu’il y avait environ 10 à 12 millions d’esclaves. C’est un habitant sur cinq!

Des raisons multiples

Pourquoi devenait-on esclave? Pour toutes sortes de raisons. Certains étaient des prisonniers de guerre, d’autres se faisaient esclaves en échange de l’annulation d’une dette impossible à rembourser.

Des tâches diverses

Certains esclaves accomplissaient des tâches domestiques ou manuelles, c’étaient des cuisiniers, des fermiers. D’autres étaient enseignants, administrateurs, médecins. Beaucoup d’esclaves se voyaient confier des tâches accomplies aussi par des hommes libres.

Deux grandes catégories d’esclaves

On distingue deux grandes catégories d’esclaves à l’époque: les esclaves se trouvant en milieu rural et ceux qui se trouvaient en milieu urbain. Souvent, les conditions des premiers étaient plus difficiles (leur travail était très « physique »). Les esclaves en milieu urbain avaient plus de chances d’être un jour affranchis: il n’était pas rare que cela se produise alors qu’ils étaient trentenaires et avaient servi leur maître entre dix et vingt ans.

Des conditions variables

S’agissant du traitement qui leur était réservé, tous les esclaves n’étaient pas logés à la même enseigne. Certains étaient clairement maltraités, battus; d’autres étaient considérés avec respect et bienveillance.

Un trait commun

Malgré ces différences importantes, une même caractéristique s’appliquait à tous les esclaves sans exception: ils étaient privés de liberté, étant la propriété d’un autre. C’était une situation humiliante et déshumanisante. Les esclaves étaient dépourvus de droits officiels et étaient à la merci de leur maître. C’étaient des objets, ou comme le disait Aristote, des « outils vivants », une sorte de « bien avec une âme ».

Venons-en à notre texte dans la lettre aux Éphésiens. Nous sommes toujours dans une section qui traite des relations au sein du foyer (Éphésiens 5.22 à 6.9). Il a été question du mariage, puis de la relation entre les enfants et leurs parents. Paul enchaîne avec des exhortations adressées aux esclaves chrétiens et aux maîtres chrétiens.

Ce contexte induit un aspect important de l’esclavage au temps de Paul: les esclaves faisaient partie du foyer, de la famille élargie. Une même personne, le chef de famille, était à la fois le mari de l’épouse, le père des enfants et le maître des esclaves. On assiste donc, autour du thème de l’esclavage, à une rencontre des sphères familiale et professionnelle.

Autre élément de contexte: notre passage, comme les précédents au sujet du foyer chrétien, découle d’Éphésiens 5.18 et 21. L’attitude prescrite par Paul n’est possible que si les esclaves chrétiens et les maîtres chrétiens sont remplis par l’Esprit. Le thème de la soumission réapparaît, puisque les esclaves sont appelés à se soumettre à leur maître en lui obéissant (c’est le troisième cas de soumission développé par Paul dans ce texte).

Notre texte comporte deux exhortations.

Exhortation aux esclaves (versets 5 à 8)

D’abord, l’exhortation aux esclaves, dans les versets 5 à 8. C’est celle qui occupe le plus d’espace:

5Vous, esclaves, obéissez à votre maître terrestre avec toute la crainte qui s’impose, avec droiture de cœur, et cela par égard pour Christ.

Dans les prescriptions domestiques de l’époque, on ne s’adressait généralement pas aux esclaves, mais seulement aux maîtres, en vue de leur indiquer comment traiter leurs esclaves. Paul déroge à cette tradition. Il s’adresse aux esclaves chrétiens, qu’il considère comme des personnes responsables. Il les exhorte à obéir à leur maître. Il s’agit de leur « maître terrestre »; le maître céleste de tous, il en sera question au verset 9.

Les esclaves doivent obéir avec toute la crainte qui s’impose (littéralement: « avec crainte et tremblement »). Certains y voient l’attitude à adopter devant le maître terrestre; d’autres détectent plutôt l’attitude à avoir face à Dieu et à Christ, qui sont impliqués dans cette situation, comme nous le verrons.

Quoi qu’il en soit, les esclaves chrétiens doivent obéir avec droiture de cœur, c’est-à-dire avec sincérité, « et cela par égard pour Christ ». Leur obéissance au maître s’inscrit dans leur obéissance à Christ. Ils doivent obéir à leur maître terrestre comme ils obéiraient à Christ lui-même. Cela n’implique pas que le maître terrestre est le représentant de Christ; pourtant, dans leur service, c’est bien Christ que les esclaves servent.

L’appel à la droiture et à l’intégrité se poursuit:

6N’accomplissez pas votre tâche seulement quand on vous surveille, comme s’il s’agissait de plaire à des hommes, mais agissez comme des esclaves de Christ, qui accomplissent la volonté de Dieu de tout leur cœur.

L’objectif des esclaves chrétiens n’est pas simplement de « marquer des points » devant leur maître terrestre. Même quand on ne les surveille pas, ils agissent comme des esclaves de Christ. Leur maître par excellence, c’est Christ – c’est donc à lui qu’ils veulent plaire en tout point. Dans leurs activités parfois très terre à terre, ils accomplissent la volonté de Dieu, et ils le font « de tout leur cœur ».

Paul ajoute:

7Accomplissez votre service de bon gré, comme pour le Seigneur et non pour des hommes.

Les esclaves chrétiens manifestent un certain zèle, sont volontaires et se donnent, car en réalité, ils travaillent pour le Seigneur.

Paul fait ensuite référence au jugement final:

8Car vous savez que chacun, qu’il soit esclave ou libre, recevra du Seigneur ce qui lui revient selon le bien qu’il aura fait.

Ce jour-là, tous, peu importe qu’ils aient été esclaves ou libres sur terre, seront traités de la même manière. Le bien sera récompensé équitablement, quel que soit l’ancien statut social de la personne concernée. Il n’y aura pas une once de favoritisme.

Exhortation aux maîtres (verset 9)

Deuxième partie de notre texte: l’exhortation aux maîtres (verset 9).

9Quant à vous, maîtres, agissez suivant les mêmes principes envers vos esclaves, sans user de menaces. Car vous savez que le Seigneur qui est au ciel est votre Maître tout autant que le leur ; et il n’agit jamais par favoritisme.

Si les esclaves chrétiens se distinguent des esclaves non chrétiens, les maîtres chrétiens se distinguent aussi des maîtres qui ne le sont pas. À l’époque, nombre de maîtres brandissaient des menaces pour tenir leurs esclaves dans la soumission et les diriger d’une main de fer: menaces de violence, d’abus de toutes sortes. Que dire de la menace insidieuse consistant à faire craindre à un esclave qu’on n’hésiterait pas à le vendre pour l’éloigner du reste de sa famille? Pour Paul, le maître chrétien renonce complètement à employer ce genre de tactique malveillante.

Quand Paul demande aux maîtres d’agir suivant les mêmes principes que les esclaves chrétiens, il pense probablement à leur relation avec Christ. Eux aussi doivent laisser leur relation avec Christ transformer leur attitude et leurs actions sur le terrain. D’ailleurs (Paul termine avec cela), les maîtres terrestres ont aussi un maître: le Seigneur Jésus-Christ, à qui ils devront rendre des comptes. Chose certaine, les maîtres ne seront nullement favorisés par rapport aux esclaves. Le Seigneur jugera les uns et les autres avec justice et équité.

Paul approuve-t-il l’esclavage?

Admettons que notre texte est quelque peu troublant, du moins à prime abord. Certes, les exhortations de Paul sont riches et centrées sur la personne de Christ. Pourtant, on peut avoir l’impression qu’il s’accommode un peu trop aisément de l’esclavage et qu’il se contente de transposer sa mise en œuvre en mode chrétien.

Or il n’en est rien. Paul n’approuve pas l’esclavage. Il le tolère simplement. Par ses exhortations étonnantes voire révolutionnaires pour l’époque, il est en train de « saper les fondements de cette institution », « d’allumer la mèche qui devait finalement produire l’explosion qui entraîna sa destruction » (comme le dit John Stott, un commentateur d’Éphésiens).

Se pose alors une autre question:

Pourquoi Paul ne condamne-t-il pas ouvertement l’esclavage et ne prône-t-il pas son abolition pure et simple?

Pourquoi Paul ne s’y oppose-t-il pas de manière frontale? Pourquoi n’exige-t-il pas des maîtres chrétiens, par exemple, qu’ils affranchissent leurs esclaves?

Sans doute pour plusieurs raisons, comme l’explique Harris.

Raisons historiques

De nombreux esclaves furent officiellement affranchis au Iersiècle par un processus juridique de manumission. On estime qu’un demi-million d’esclaves furent libérés dans l’Empire romain entre 81 et 49 av. J-C. L’esclave romain avait donc un certain espoir: un avenir en liberté était imaginable. Ainsi, la situation générale progressait indépendamment de l’irruption du christianisme dans la société.

Autre élément historique: jusque-là, les révolutions orchestrées par des esclaves avaient toutes échoué. Le système était très résistant.

Raisons sociologiques

Contentons-nous de relever quelques points:

  • Les responsables chrétiens ne possédaient pas l’influence nécessaire dans la société pour initier l’abolition de l’esclavage.
  • L’esclavage était une composante essentielle de la société romaine. Personne ne contestait cette pratique. La libération soudaine de millions d’esclaves aurait plongé la société de l’époque dans le chaos et aurait condamné les ex-esclaves au chômage à la précarité.
  • Paul ne voulait pas que l’on puisse accuser les chrétiens d’être les architectes d’une révolution sociale. Leur objectif principal était tout autre.

Raisons spirituelles

Le christianisme vise un changement du cœur, la création d’une nouvelle communauté, et non le bouleversement direct de la société. C’est le cœur humain qui doit d’abord être sauvé et transformé.

Cela dit, comme l’ont fait remarquer de nombreux observateurs, la mise en pratique des exhortations de Paul adressées aux esclaves et aux maîtres ne pouvait que favoriser le déclin de l’esclavage en tant qu’institution.

Quelles leçons pour le monde du travail d’aujourd’hui?

Comment pouvons-nous nous approprier ce texte de manière légitime – en tenant compte à la fois de son contexte historique originel et de la distance qui le sépare de la situation contemporaine?

Réfléchissons avec prudence. Notre situation est très différente de celle qui constitue la toile de fond de notre texte. Comme nous l’avons vu, l’esclavage s’inscrit dans la vie du foyer, de la famille élargie du Iersiècle. Autre différence: aujourd’hui, le patron n’est pas le propriétaire de ses salariés! On ne lui appartient pas. On peut changer d’emploi et d’employeur (même si c’est parfois difficile d’y parvenir, pour toutes sortes de raisons).

Parmi les leçons à tirer, je serais porté à souligner l’absence de séparation aux yeux de Paul entre le domaine spirituel et le domaine « séculier ». À plusieurs reprises dans notre texte, il est question de Christ et de Dieu. Les esclaves et les maîtres servent Christ d’abord. C’est aussi notre objectif: notre chef suprême est le Seigneur Jésus. Nous l’honorons lorsque nous faisons notre travail convenablement.

Autre leçon, cette fois pour les salariés, les employés d’aujourd’hui. Même si les versets 5 à 8 s’adressent à des esclaves, il est assez facile de transposer leur message à d’autres situations professionnelles. Le Seigneur appelle chacun à travailler dans le respect de ses supérieurs hiérarchiques, à ne pas accomplir sa tâche seulement quand on le surveille, à travailler de bon gré, comme pour le Seigneur et non pour les hommes.

Enfin, les patrons chrétiens peuvent tirer des enseignements du verset 9, même s’ils ne sont pas les maîtres et les propriétaires de leurs employés. Leur relation avec Christ se voit-elle dans leurs rapports avec leurs collaborateurs? Renoncent-ils en tout temps aux menaces, à la manipulation psychologique? Puissent-ils se souvenir régulièrement qu’ils devront rendre compte de leur leadership au Seigneur Jésus-Christ.

Quelle est le message central de notre texte? Même dans un système socio-économique déshumanisant et condamnable, il est possible d’honorer Christ. C’est précisément ce que supposent les exhortations de Paul, bien que ce dernier n’approuve pas l’esclavage.

Pour la plupart d’entre nous, notre situation professionnelle est de loin préférable à celle d’un esclave du Iersiècle. Pourtant, certains parmi nous n’ont pas la vie facile. Il est aujourd’hui des situations professionnelles qui sont déshumanisantes, du moins dans une certaine mesure. Si nous nous trouvons dans une situation profondément injuste au travail, sachons qu’il est possible d’honorer Christ et de faire notre travail pour lui. Au cœur même de notre souffrance professionnelle, il nous est possible de montrer la différence que fait notre Sauveur. Bien entendu, cela ne nous empêchera pas de chercher à changer d’emploi si la situation devient invivable ou si une porte s’ouvre ailleurs. D’ailleurs, certains esclaves avaient aussi cette possibilité. En 1 Corinthiens 7.21, Paul dit aux esclaves: « (…) si tu peux devenir libre, alors profites-en ».

Prière

Père céleste, merci d’avoir permis l’abolition de l’esclavage dans de nombreux pays. Là où certaines formes d’esclavage persistent dans le monde, interviens pour y mettre fin, nous t’en supplions. Aide-nous à tirer des leçons précieuses de notre texte concernant notre attitude au travail. Que les salariés chrétiens soient reconnus dans leur milieu professionnel pour leur droiture de cœur. Qu’ils respectent leurs patrons, par égard pour Christ, et qu’ils servent de bon gré. Que les patrons chrétiens soient caractérisés par la bienveillance, la justice et l’humilité, se soumettant eux-mêmes au Seigneur Jésus-Christ. En lui, amen.

Cet article avait été publié le 18 juillet 2017. Il a été republié le 4 novembre 2020.

Découvre les autres épisodes de la série:

  1. À quoi pouvons-nous nous attendre quand nous méditons Éphésiens? (Éphésiens 1.1-2)
  2. Quel type de bénédiction voulons-nous? (Éphésiens 1.3-14)
  3. Connaissons-nous nos bénédictions? (Éphésiens 1.3-14)
  4. En général, que disons-nous à Dieu dans nos prières? (Éphésiens 1.15-23)
  5. Sommes-nous toujours émerveillés par notre salut? (Éphésiens 2.1-10)
  6. En quoi l'Église est-elle le nouveau temple de Dieu? (Éphésiens 2.11-22)
  7. Pourquoi les anges sont-ils stupéfaits quand ils regardent l'Église? (Éphésiens 3.1-13)
  8. Quelles expériences spirituelles devrions-nous demander à Dieu? (Éphésiens 3.14-21)
  9. Jusqu'où irons-nous pour conserver l'unité de l'Église? (Éphésiens 4.1-6)
  10. Comment changer (complètement) de regard sur nos leaders dans l'Église? (Éphésiens 4.7-16)
  11. Dans l'Église, quel rôle pour les leaders, quel rôle pour tous les membres? (Éphésiens 4.7-16)
  12. Comment peut-on "apprendre Christ"? (Éphésiens 4.17-24)
  13. Quels sont les ingrédients essentiels pour des relations fraternelles saines? (Éphésiens 4.25-5.2)
  14. Passer des ténèbres à la lumière, qu'est-ce que ça change? (Éphésiens 5.3-14)
  15. À quoi ressemble une vie chrétienne vécue avec grand soin? (Éphésiens 5.15-21)
  16. Comment optimiser un mariage chrétien? (Éphésiens 5.22-33)
  17. À quoi ressemblent des enfants et des papas transformés par Christ? (Éphésiens 6.1-4)
  18. Que dit Paul aux esclaves et aux maîtres qui peut nous aider dans le monde du travail? (Éphésiens 6.5-9)
  19. Qu'est-ce que le combat spirituel et comment y faire face? (Éphésiens 6.10-20)
  20. Quels bienfaits Dieu souhaite-t-il répandre sur les personnes qui aiment Jésus? (Éphésiens 6.21-24)